top of page
IMG_4207.jpeg

La compagnie monsieur Kaplan tient son nom du film d’Alfred Hitchcock La Mort aux trousses (North by Northwest). Dans ce film, George Kaplan n’existe pas, c’est un leurre mis en place par les agents fédéraux afin de démasquer de dangereux malfaiteurs qui s’apprêtent à livrer des secrets à une puissance ennemie. Le film repose sur l’incarnation d’une identité factice afin de protéger des intérêts supérieurs comme si la vérité ne devait son salut que dans la foi que l’on veut bien prêter au simulacre.


Nous pouvons dire que cette compagnie suit un principe analogue. monsieur Kaplan prétend dire quelque chose de notre temps par l’intermédiaire d'artifices, ceux produits par des formes artistiques hybrides. Comme si, du dialogue entre les arts, devait surgir une plus-value, une majoration de notre jugement capable de nous renseigner sur le monde qui nous entoure. Espérant dans la fertilité de cette conversation où la littérature, les arts plastiques, le théâtre et le cinéma dialoguent joyeusement afin de créer des agencements nouveaux.


monsieur Kaplan, a pour objet la création et la diffusion de spectacle vivant par le biais de la valorisation des écritures contemporaines et de l’hybridation de tous les champs artistiques. Pour cela, la compagnie propose et organise la conception, le développement et l'ingénierie de projets artistiques et culturels, de la création à la diffusion, la mise en place d’actions et des ateliers artistiques ouverts à tou.te.s, autour de projets artistiques.

CONTACTS

cie.monsieurkaplan@gmail.com

06 84 13 97 89

CRÉATION

JE DIS ELLE

 

​Samedi 20 janvier 2024, La Manufacture CDCN (Bordeaux)

Dans le cadre du festival TRENTE TRENTE 

Production déléguée - Les Marches de l'été

Notre premier projet a pour nom « JE DIS ELLE» à partir du cinéma et des romans de Marguerite Duras, il s’agit d’une forme hybride où se mêle théâtre, cinéma et littérature.

 

La mise en scène, le montage des textes et leur adaptation sont d’Arnaud POUJOL avec l’aide dramaturgique de Jean-Luc TERRADE sur scène, Aline LE BERRE, Élise SERVIERES et Yacine SIF EL ISLAM
La création musicale est celle de Benjamin DUCROQ et la création vidéo d’Erwin CHAMARD.

 

 

DURAS, AUJOURD’HUI
Alors que le monde confiné s’envire d’images de villes désertées, le peignoir d’Anne-Marie Stretter se rappelle à nous, il refait surface sur une plage oubliée dont nous ignorons le nom. Pourtant, cette image n’est dans aucun des films de Marguerite Duras. Cette scène n’existe pas, elle s'est imposée à nous.

 

Il y a vingt-cinq ans, Marguerite Duras est morte. Nous avons appris à faire sans elle. L’absence œuvre au coeur de ses
films. L’écriture cinématographique de Marguerite Duras semble très proche de l’écriture littéraire.
S’il est commun de partir d’un livre afin d’établir un scénario pour enfin faire un film, Marguerite Duras fait l’inverse, elle part du film pour revenir à l’écrit. Il y a à l’œuvre derrière chacune de ses propositions une ambition immense avec laquelle elle ne négocie pas.

 

Marguerite Duras pose les bases d’un monde qui obéit à une grammaire purement sensuelle et affective cherchant l’instant où la présence parviendra à intégrer l’absence au point de faire corps avec elle.
 


 

Les photos sont extraites des sorties publiques de présentation du travail - Février 2022  ©Clémence Ravion

 

Après une deuxième résidence, il était important pour nous de valider au plateau notre projet dramaturgique.

À savoir, est-ce que la vie de Marguerite Duras avec son dernier compagnon Yann Andréa, peut tenir lieu de fil conducteur ?
Comment, à partir de leur rencontre lors de la projection du film India Song en 1975 au cinéma Lux de Caen, basculer dans l’univers fictionnel de son cinéma ? Comment, avec les moyens du théâtre, témoigner de son œuvre hantée par la question du désir ?

Pour cela, nous poursuivons notre travail d’épure des signes produits dans le jeu mais aussi dans la scénographie.

Nous prolongeons nos questions dramaturgiques jusqu’à l’espace sonore où la musique creuse l’espace blanc du décor et des costumes comme celui d’un potentiel écran de projection.
 
Trois espaces sonores : celui du public, celui du plateau et celui du lointain comme un hors champ cinématographique que modifie nos perceptions.

Trois parties : Roma (la rencontre) ; Je dis elle (l’espace domestique) et Son nom de Venise dans Calcutta désert (l’univers fictionnel).
 

dossier de présentation de « JE DIS ELLE »

PARTENAIRES

avec le soutien de l'IDDAC, le département de la Gironde,
la DRAC Nouvelle-Aquitaine

coproductions  Les Marches de l'été

La Métive - résidence internationale d'artistes et de chercheurs en Creuse

L'adaptation du texte a reçu une bourse d'écriture de l'OARA.

RÉSIDENCES

3 mars au 12 mars 2021 / Atelier des Marches, Le Bouscat (33)
7 au 24 février 2022 / Atelier des Marches, Le Bouscat (33)
du 20 au 26 novembre 2023 / La Métive, Moutier-d’Ahun (23)

CRÉATION

JE DIS ELLE, le samedi 20 janvier 2024, La Manufacture CDCN Bordeaux

Dans le cadre du festival TRENTE TRENTE

bottom of page