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ODA MATÉRIAU

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DISTRIBUTION

Texte et mise en scène : Arnaud Poujol
Interprètes : Sonia Millot, Florence Marquier, Elise Servières,  Cécile Delacherie et Vincent Nadal
Musique : Benjamin Ducroq et Serge Korjanevski
 

Production : J'adore ce que vous faîtes

Avec le soutien de :

Direction Régionale des Affaires Culturelles - DRAC
Office Artistique de la Région Aquitaine
- OARA,

Institut Départemental de Développement Artistique et Culturel, Agence Culturelle de la GirondeIDDAC
Conseil Général de La Gironde
La Ligue de l'enseignement Gironde.

REVUE DE PRESSE

Yves Kafka pour Inferno Magazine. 27.11.2015

Texte publié en 2015

Les Éditions Moires

ODA MATÉRIAU

CRÉATION 2015

 

 


Il s’agissait de poursuivre mon exploration des Métamorphoses d’Ovide. En proposant une autre lecture du mythe de Daphné ainsi qu’une version singulière de l’histoire d'Actéon.


Ces trois textes sont regroupés sous l’acronyme ODA matériau.
L'ultime partie de cette première époque, “Entre les arbres, peut-être”, nous permet de traverser la Méditerranée,

afin d’aller chercher, du côté d’Apulée,

le récit des amours de Psyché et d’Éros.

Le mouvement du désir, nous conduit,

pour la première fois, vers les mots de l’amour.
Si Psyché nous rappelle que le désir est la vérité de l’homme,

elle nous dit aussi qu’il a le pouvoir de nous renseigner

sur nous-mêmes et notre temps.

En a-t-il été autrement pour Ovide et Apulée ?
En ressaisissant les histoires et commerces qu’entretiennent l

es dieux avec les hommes jusque dans leurs trivialités,

non seulement Ovide souhaite revitaliser son époque mais plus encore il assigne au poète la fonction prométhéenne

d’être à la fois le message et le messager.


Reprendre (sans se brûler) le flambeau des mains illustres d’Ovide est une posture intenable si celle-ci ne se fonde pas sur la nécessité de ranimer « la flamme commune »,

afin de dire que nous habitons ensemble l’Histoire, et que l’étincelle est toujours dans la mèche.

Cependant, soyons responsables, car si le feu (de la parole) éclaire et réchauffe, les mots peuvent aussi incendier et détruire.
Je souhaite retrouver dans les histoires qui sillonnent l’ensemble du bassin méditerranéen, le feu et la lumière

qui ont disparu de notre temps : ce désir perdu.


Écrire ODA matériau, c’est revendiquer une parole scandaleuse, une parole nécessaire, une parole politique,

un poème, une langue « au nord de l’avenir » dirait Paul Celan.
 

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